Starmania

Programme original du spectacle Starmania qui s’est déroulé du 10 avril au 3 mai 1979, au Centre International de Paris (Palais des Congrès).

Le programme contient 18 pages et mesure 33 cm de haut x 24 cm de large. Cette édition contient le livret presse du spectacle et un ticket de concert original du dimanche 15 avril 1979.

Le projet initial de Michel Berger était Angelina Dumas, une comédie musicale inspirée de Patty Hearst, fille du magnat de la presse américaine enlevée et tombée amoureuse au point d’épouser la cause de ses geôliers.

Michel Berger en reprendra l’idée pour l’écriture de l’opéra-rock Starmania (1978), pour Cristal, le personnage incarné par France Gall.

Dans la comédie musicale Résiste de 2015, le personnage Angelina Dumas est la meilleure amie de Maggie.

Les répétitions se passent mal : il y trop de différences de natures, et les disputes se multiplient. Mais le spectacle, du 10 avril au 3 mai 1979 au Palais des Congrès, sera un énorme succès.

Les interprètes de Starmania sont : Daniel BalavoineDiane DufresneFrance GallRené JolyFabienne ThibeaultNanette WorkmanEtienne ChicotGrégory KenRoddy JulienneViolette Vial – La mise en scène est de Tom O’Horgan.

Programme original du spectacle Starmania qui s'est déroulé du 10 avril au 3 mai 1979, au Centre International de Paris (Palais des Congrès).

Luc Plamondon

Celle qui vous invite, c’est Cristal, le sourire de Télé-Capitale.

Mais elle sera prise au piège de son propre jeu quand sa Starmania la fera tomber amoureuse d’un chef terroriste Johnny Rockfort, vedette de l’actualité.

Cette histoire d’amour et de mort est un prétexte pour vous présenter toute une galerie de personnages qui symbolisent un peu l’univers dans lequel nous vivons, où l’argent, le sexe et la violence sont au pouvoir.

Je ne prétends pas vouloir changer le monde, il m’amuse beaucoup tel qu’il est, tel qu’il se donne en spectacle. J’aime le Cirque …

Par l’intermédiaire des Mass Media, et surtout de la Télévision, la Starmania est devenue la maladie du siècle. Chacun se bat pour faire briller son étoile. L’univers est un gigantesque Star System où notre petitesse n’a d’égale que notre ambition. A quoi ça sert de vouloir être si beau, de vouloir monter si haut, c’est là toute la question.

La passion de Johnny Rockfort n’est pas une nouvelle Bible cosmique. Ce n’est qu’une bande dessinée à peine futuriste où vous vous reconnaîtrez peut-être.

C’est un opéra baroque où le comique et le tragique se confondent, où le rock, le pop et le classique font un joyeux ménage à trois.

Michel Berger

La rencontre entre la plus grande équipe de Broadway, un prestigieux auteur québécois, des interprètes de tous les horizons, et une musique française, pour une création mondiale à PARIS, c’est la grande expérience que nous tentons avec « STARMANIA ».

Pour échapper à l’univers anonyme de demain, tout le monde rêve d’être une star, et face aux violences du dictateur ou de l’apprenti terroriste pour affirmer leur « Ego », il n’y a que notre besoin d’amour, mais il est immense et c’est lui, bien sûr, qui est aussi le moteur de tous les auteurs et participants de ce spectacle.

France Gall

Être interprète tout en étant soi-même … et avoir du succès ce n’est pas simple. C’est même très difficile. FRANCE GALL réussit ce petit miracle. Ne lui demandez pas sa recette, il n’y a pas de méthode. C’est affaire de personnalité, de rencontres et de patience.

Sa carrière se divise en deux grandes périodes.

Jusqu’en 1974, elle est la « petite fée » de la chanson. Ses tubes ne se comptent plus.

Grand prix de l’Eurovision, elle collectionne les succès au rythme de trois super quarante-cinq tours par an. Elle va de tournées en télés, de reportages en radios; elle appartient aux nouvelles « idoles ».

C’est sa collaboration avec SERGE GAINSBOURG qu’elle retient de meilleur de cette époque.

Puis en 1974 rencontre avec MICHEL BERGER. Tournant de sa carrière. Éclatement de la vraie personnalité. Maturité de son talent. Se succèdent alors “LA DÉCLARATION”, “COMMENT LUI DIRE”, qui est son premier véritable 33 Tours, enfin “MUSIQUE”, l’un des albums vedettes de 77 qui de son premier à son dernier sillon sera diffusé, fêté, primé.

Au Théâtre des Champs-Élysées en Avril 1978, elle connaît pour son retour à la scène un véritable triomphe en tête d’un spectacle uniquement composé d’éléments féminins.

Ayant vécu avec passion l’aventure de la création de “STARMANIA” elle aurait été déçue de ne pas en être.

Elle apporte au personnage de “CRISTAL” son rayonnement, son charme, son éclat en même temps que l’acquit de son talent.

Daniel Balavoine

« Je suis un être exceptionnellement quelconque ».

La profession de foi de DANIEL BALAVOINE est empreinte de la lucidité des rêves. Si son enfance aurait pu effectivement être celle de n’importe quel autre français de sa génération, il s’est vite cramponné au gouvernail de sa destinée pour lui donner un cap bien différent…

Dans la pension où il passe toute son enfance, il se prend de passion pour le français mais pas pour les études et pas du tout pour la routine.

Il connaît son premier public dans une maison de la culture où

Il fait ses armes pendant un an et où son virus musical devient peu à peu incurable …

DANIEL BALAVOINE connaît alors les affres des galas, les problèmes existentiels des groupes qui se font le soir et se défont à l’aube, les insomnies des tournées de province.

La réputation de sa voix étonnante lui permet un jour de monter à Paris. Le clin d’œil du destin n’est pas discret. Sa rencontre avec PATRICK JUVET en est un autre, qui les stimulera tous les deux : le premier, sous la plume du second, entame la nouvelle phase qu’on connaît. Quant à DANIEL BALAVOINE, son talent fleurit et éclabousse, sa musique sort de l’ombre et, de choriste, il devient vraiment l’instrument de son art : LE CHANTEUR.

Œil de velours et crinière d’anarchiste, DANIEL BALAVOINE réussit la difficile synthèse des aspirations multiples d’un enfant du siècle. Il sait s’émerveiller, parler d’amour ou de pianos blancs au milieu des fleurs. Sa musique a alors des accents de rêve dont on recherche les racines au fond de soi, dans une pureté passée.

Avec “STARMANIA” et “LE CHANTEUR” qui est en tête dans tous les Hit-Parades DANIEL BALAVOINE a su devenir en quelques mois l’une des valeurs les plus sûres de la chanson française.

Sa création dans “STARMANIA” confirmant cette rapide ascension doit en faire une des vedettes de l’année.

Diane Dufresne

A 15 ans, elle travaille dans un hôpital pour se payer des cours de chant.

A 18 ans, elle obtient son premier engagement dans un night-club de MONTRÉAL où elle passe en première partie de GUY BÉART.

Elle chante FERRÉ, ARAGON, BREL.

De 1965 à 1967, elle vit à PARIS. Dans les boîtes de la rive gauche, elle chante les auteurs québécois : VIGNEAULT, FERLAND, LÉVEILLÉ. En 1967, elle rentre à MONTREAL avec les chansons de BARBARA et d’ANNE SYLVESTRE. Elle qu’on trouvait trop québécoise à PARIS, on lui reproche maintenant d’être trop française à MONTREAL.

Ce n’est qu’en 1972, après avoir tout fait, des singles, des chansons de films, des revues et du cabaret qu’elle interprète son premier album “TIENS TOE BEN, J’ARRIVE” qui est une véritable bombe au QUÉBEC.

La conjugaison des textes de LUC PLAMONDON et des musiques de FRANÇOIS COUSINEAU avec la voix de DIANE crée une équipe qui ira de succès en succès. Suivront ainsi quatre autres 33 Tours dont L’OPERA CIRQUE un mini-opéra rock qui donnera envie à MICHEL BERGER de travailler avec LUC PLAMONDON.

En Mars 1973, DIANE est sacrée Super Star sur la Scène de la place des Arts à MONTRÉAL, mais en octobre de la même année à PARIS, après le succès de ”J’AI RENCONTRE L’HOMME DE MA VIE” son passage en “Américaine” de JULIEN CLERC est un scandale. Elle est huée par le public français dès la première chanson. A sa sortie de scène, BRUNO COQUA TRIX lui dit : “Ne vous en faites pas, dans cinq ans, vous serez une grande vedette en France”, elle lui répond : “Dans 5 ans, ça ne m’intéresse pas”. Mais en Mars 1978, elle revient sur la Scène de l’Olympia en vedette cette fois-ci. Elle commence spécialement son tour de chant avec la même chanson qu’en 1973 et c’est l’ovation immédiate. Les critiques parisiens écrivent qu’ils n’ont pas vu une semblable bête de scène depuis Judy GARLAND et Edith PIAF.

En Juillet 1978, DIANE a été la vedette au QUÉBEC du show des “Retrouvailles des Français d’Amérique” devant 125.000 personnes. Le Premier Ministre René LEVESQUE lui a offert une réception après le spectacle.

LUC PLAMONDON dit de DIANE qu’elle est l’interprète grâce à qui il a trouvé son style d’auteur. Il était donc normal qu’il lui propose de créer dans “STARMANIA” le rôle de “STELLA SPOTLIGHT” sachant qu’elle lui donnera cette dimension plus grande que nature qu’elle apporte à tous les personnages qu’elle crée.

Fabienne Thibeault

Née à MONTRÉAL, elle commence à chanter pendant ses années de collège dans les boîtes et les cafés du QUEBEC.

En 1975, à la “CHANTAOUT” (les « États généraux de la chanson québécoise »), elle est remarquée par les critiques et les producteurs se l’arrachent.

Son premier 33 tours paraît quelques mois plus tard au QUÉBEC et en FRANCE.

En 1976, elle chante à PARIS au Théâtre Campagne Première et enregistre un deuxième 33 Tours : “LA VIE D’ASTHEURE”. En 1977, son troisième album est consacré à GILLES VIGNEAULT qui lui offre plusieurs chansons inédites.

C’est “STARMANIA” qui en 1978 fait d’elle une vedette au QUEBEC et qui la fait connaître en France avec “Les Uns contre les Autres” et “Le Monde est Stone”. Son récital au Théâtre Outremont de MONTRÉAL rencontre un véritable triomphe.

En Janvier 1979 au MIDEM de CANNES, elle est sacrée la révélation de l’année en France.

Nanette Workman

Née à BROOKLYN, NEW-YORK, de parents musiciens, elle est dès l’âge de 6 ans première violoniste dans le Jackson Junior Symphony … Ses qualités musicales exceptionnelles, son tempérament artistique en font vite une vedette-enfant.

Puis, à 16 ans, ravissante danseuse, chanteuse, comédienne, elle est l’animatrice à la télévision américaine des fameuses émissions “Jr. Time” et ”Teen Tempos”. Elle est ensuite l’une des principales interprètes de “How to succeed in Business” présenté à Broadway. Elle poursuit sa carrière à MONTRÉAL et LONDRES où elle chante dans les grands cabarets et clubs et enregistre son premier 45 Tours en anglais.

Elle participe bientôt aux enregistrements et spectacles des plus grands noms : “LES STONES”, “G. HARRISSON”, “J. LENNON”, “JOE COCKER”, “MADELINE BELLE”, “ELTON JOHN”, “B. PRESTON”, etc. Elle est aussi l’année suivante la partenaire de vedettes telles que “PETER COOK”, “DUDDLEY MOORE”, “CLIFF RICHARDS” et prête son concours à de nombreuses émissions de télévision en ALLEMAGNE.

En 1973/1974, elle quitte l’Angleterre pour la France où elle commence à travailler avec JOHNNY HALLYDAY. Elle enregistre un 45 Tours en français et effectue aux côtés de notre grande vedette une importante tournée en FRANCE, ITALIE, ESPAGNE, AFRIQUE et TAHITI.

En 1975, NANETTE s’installe définitivement à MONTRÉAL. Elle y enregistre son premier album en français qui fait d’elle la première chanteuse disco du QUEBEC où son succès est considérable. PARIS découvrira dans “STARMANIA” sa nature étonnante et son talent exceptionnel qui nous révèleront une vedette particulièrement attachante.

Tom O’Horgan

A 10 ans, enfant de chœur, il était soprano dans les Oratorios et les Cantates. Plus tard, ses gains de Choriste d’Opéra lui permettent de financer ses études théâtrales et musicales. Il fonde à la fin des années 1950 un groupe de “Théâtre Improvisé”.

En 1963, il est acteur, technicien et metteur en scène au Théâtre “La Marna”, la célèbre troupe d’avant-garde New-yorkaise qui fera plusieurs tournées en Europe.

C’est en 1968 qu’il monte “HAIR” à New-York, Londres, Chicago, San-Francisco et Los Angeles. Les portes de Broadway lui sont désormais ouvertes. Il y réalisera plusieurs autres spectacles restés fameux dans les annales américaines en 1969 : “LENNY”; d’après les mémoires de Lenny BRUCE, en 1971: “JÉSUS-CHRIST SUPERSTAR”; le premier Opéra-Rock, en 1972 : “SERGEANT PEPPER’S BAND ON THE ROAD” des BEATLES, ainsi que de nombreux grands spectacles musicaux.

Grand amateur d’Opéra, il a mis en Scène à l’Opéra de VIENNE “LES TROYENS” de BERLIOZ et montera l’an prochain en ALLEMAGNE le nouvel Opéra de Penderecki.

Avec une nouvelle troupe New-yorkaise qu’il a fondée, il vient de monter trois pièces qui partiront cette année en tournée mondiale :

“L’ARCHITECTE ET L’EMPEREUR D’ASSYRIE” d’Arrabal ; “L’IRRÉSISTIBLE ASCENSION D’ARTURO UI” de Brecht ; et “LA TEMPÊTE” de Shakespeare.

Il croit en “STARMANIA” et il souhaite le présenter à NEW-YORK. “J’ai la chance de faire ce qui me plaît. J’aime réaliser des choses nouvelles avec des gens nouveaux”.

Francis Morane

Tour à tour assistant de Jean Renoir, Marcel Carné, Christian Jacques, Raymond Rouleau, Henri Decoin, il réalise de courts métrages pour le Cinéma, dont “VERA” d’après Villiers de l’Isle Adam, adapté par Guy Breton, et plusieurs séries TV dont une de 13 heures : “DE TARASS BOULBA A GAGARINE” et deux émissions pour la télévision américaine avec Bob Hope.

En même temps, il signe des mises en scène en province, plusieurs pièces de Thomas Corneille au Festival de Barantin, la ”Tragédie de la Vengeance” de Cyril Tourneur à Paris, “La Dévotion à la Croix” de Calderon dans l’adaptation de Camus au Festival de Corse, “Le Million” avec Franck Fernandel pour le théâtre et la TV, “La moitié du plaisir” pour “Au Théâtre ce soir”.

Il monte “Jeanne au Bûcher” de Claudel et Honegger pour la périphérie parisienne et pour le TRP des spectacles de cabaret théâtre.

Passionné et amoureux de toute forme nouvelle de spectacle, il décide en 1975 d’adapter l’opéra rock “La Révolution Française” dans un décor fait essentiellement d’embrasements, d’effets pyrotechniques et de feux d’artifice.

Encouragé par cette nouvelle forme de spectacle très populaire, il crée en Juin 76 le premier opéra rock pyrotechnique “Moïse”.

Il mettra en scène l’adaptation scénique de “Moïse” en 1980 à Paris. Il met en scène la comédie musicale “MAYFLOWER” qui fut jouée pendant un an au Théâtre de la Porte St-Martin avec le succès que l’on connaît. Il dirige également le spectacle de France Gall au Théâtre des Champs-Élysées.

Réalisateur du CARNAVAL DES CARNAVALS et du fameux GALA DES GRANDES ÉCOLES, il se prépare à monter plusieurs ouvrages à Vienne, au Japon et en Italie.

Nul n’était plus désigné que lui pour apporter sa collaboration artistique à la création de STARMANIA.

Michel Bernholc

MICHEL BERNHOLC est né le 10 Juillet 1941 à Paris.

Il commence ses études musicales à l’âge de quatre ans : solfège, piano. A 11 ans il entre au Conservatoire National Supérieur de Paris. Il y restera douze années, au cours desquelles il obtiendra cinq Premiers Prix.

Après quoi il participe à différents concours internationaux : Première Médaille à Barcelone, Prix spécial à Munich et à Genève.

A partir de 1967, il compose ses premières chansons et découvre l’univers des studios d’enregistrement. C’est là qu’il rencontre Michel Berger avec lequel naîtra une longue collaboration.

A partir de 1970, il réalise plusieurs disques instrumentaux et compose également la musique de plusieurs films importants : “La Grande Java”, “d’Amour et d’Eau Fraîche”, “Touche pas à mon copain”, “Les Bronzés”.

Parallèlement, il écrit des arrangements pour de nombreuses vedettes, notamment Gilbert Bécaud, Michel Sardou, Véronique Sanson, Julien Clerc, Marie Laforêt, Patrick Juvet, France Gall, Gérard Lenorman, Marie-Paule Belle.

Il est incontestablement l’un des chefs de file de la jeune génération. Sa formation classique et moderne lui permet d’aborder avec sérénité la complexité de la direction musicale d’un spectacle musical tel que STARMANIA.

René Joly

Natif du Nord et appartenant à une famille de cheminots, ses premières années le marquent profondément.

A 9 ans, sa mère hospitalisée doit le mettre en pension. Il en est très malheureux et ne peut comprendre pourquoi soudain il est privé d’affection. Il souffre et gardera une empreinte durable de cette période de sa vie.

Attiré par la musique, il devient compositeur puis musicien. Entre 12 et 18 ans, il tiendra la batterie d’un groupe “Les Dauphins”, puis d’un autre “Les Castors”. Parallèlement, il fait les Beaux-Arts de Calais et obtient un diplôme de décorateur.

L’année suivante, il tente la grande aventure de Paris. Toujours avec sa batterie, il fera « le bœuf » au Bilboquet, et formera un nouveau groupe “Les Masters”. Bientôt, il cherche d’autres formes de création. Il apprend seul la guitare puis le piano, fait des chansons pour les autres et découvre qu’il peut chanter.

Sa rencontre avec Gérard Manset est déterminante. Ils ont la même philosophie de la réussite : 10 % de chance, 90 % de travail. Ensemble ils feront un grand succès “Chimène” chez Pathé-Marconi, puis “Pauvre Martin”, enfin un 30 cm. Ensuite, chacun ira sa route, mais René JOLY a conscience que la chanson est désormais sa raison d’exister, qu’il aime vraiment l’union magique de la musique et des mots, mais aussi que pour lui tout reste à faire. Bientôt, avec Etienne RODA GIL, il découvre une nouvelle façon de voir l’avenir. Son album “L’enfant qui de temps en temps ne voulait plus être un enfant” sort chez W.E.A. C’est un 33 tours fait de rêve et de magie.

Artiste sensible au talent sûr, il est de ceux dont on parle, et il avait sa place dans l’équipe de tête de STARMANIA.

Etienne Chicot

Après toute son enfance et son adolescence en Afrique, ETIENNE CHICOT revient à PARIS sans aucune intention d’être comédien ou chanteur.

Il participe au spectacle “GOMINA” et fait sa première vraie prestation de comédien dans “LE PLEIN DE SUPER”, film d’Alain Cavalier.

Il enregistre son premier 30 cm dont il a composé toute les chansons et il est bien décidé à surmonter les cloisonnements établis entre comédien et chanteur.

Le spectacle musical lui semble être le meilleur moyen pour y parvenir.

Roddy

Né le 14 novembre 1950 à Fort-de-France en Martinique, il vit l’existence normale des enfants de la grande île.

Attiré très jeune par la musique, il fut pendant sept ans le chanteur guitariste du groupe “AFTER LIFE”. Il participa aux comédies musicales “MAYFLOWER” et “MOISE”.

Il fait bientôt partie du “BIG BAZAR” comme chanteur-danseur.

Il est le chanteur soliste du groupe BACK IN TIME qui a publié un 45 tours et un album chez CARRERE en FRANCE ainsi qu’un 33 tours diffusé aux U.S.A. par ATLANTIC.

Sa personnalité, sa voix, son talent lui ont valu d’être choisi parmi bien d’autres pour tenir le rôle du “GRAND GOUROU” dans STARMANIA.

Gregory Ken

GREGORY est né à Paris, il a 28 ans. Passionné par la Comédie Musicale américaine, il se réalise en participant à la création de “HAIR” en France en 1969, où déjà il se familiarise avec l’esprit des mises en scène de TOM O’HORGAN.

Puis en 1972 il crée le rôle de “Judas” dans GODSPELL et celui de “Spencer” dans MAYFLOWER en 1975. GREGORY KEN y fait la rencontre de FRANÇIS MORANE qui l’engage aussitôt pour le rôle de “Moïse”, Opéra Rock créé en avant-première en 1977 et dont le disque sortira prochainement en attendant que ce spectacle soit de nouveau présenté au public.

GREGORY KEN, chanteur, comédien, danseur, saltimbanque participe à la nouvelle “COMPAGNIE DE MICHEL FUGAIN” qui fait confiance à son expérience pour l’aider à monter un immense spectacle de rue au Havre, “UN JOUR D’ETE DANS UN HAVRE DE PAIX”, dont les 800 artistes étaient les habitants de la ville.

Cette passion pour la Comédie Musicale, le mène tout naturellement à la rencontre des auteurs de STARMANIA où il retrouve TOM O’HORGAN et FRANCIS MORANE qui lui confient le rôle de “Ziggy” partenaire de FABIENNE THIBEAULT.

Parallèlement à ses expériences collectives, GREGORY KEN se décide à travailler pour lui-même et compose un 45 tours “13 ANS ET DEMI” qui sortira en Avril 1979 en prélude à un prochain album.

Photographies du programme : Claude Gassian – Dominique Issermann – J.-Y. Moisdon – Gérard Neuvecelle – Claude Delorme – Sipa Peccoux – Reporters Associés – X. – Réalisation M.C S. Paris – Maquette Bernard BESSE

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