Artistes de légende (Compilation Digipack)

La petite histoire

La compilation France Gall, collection Artistes de légende est éditée en 2006 dans la collection du même nom dans le cadre d’une opération commercial Toupargel-Agrigel.

Cette édition contient un CD de 15 titres et un livret de 5 pages dans un boitier digipack.

Retranscription du contenu texte

Des grands noms de la chanson française, nous savons peu de choses. Un visage qui nous est familier, quelques articles sur papier glacé, un refrain fredonné. Ces géants restent souvent un mystère.
Pourtant ces artistes ne cessent d’accompagner notre vie. Leurs paroles et leurs mélodies rythment les bons moments de notre existence. Les mots choisis et les notes vibrantes de leurs chansons traversent les années.
Ce miracle de mystère et de longévité tient peut-être en un mot : la légende. La collection que nous vous proposons lui sert d’écrin et témoigne du souci d’excellence qui ne cesse d’être le nôtre.

De la musique avant toute chose

“Tout pour la musique” : bien avant de chanter ce célèbre titre, France Gall vivait déjà pour et par la musique ! Car elle est littéralement tombée dedans quand elle était toute petite !

Née sous le signe de la chanson

Papa est en haut qui écrit les mots des grandes stars de la variété française (Charles Aznavour et Edith Piaf en tête), Maman est en bas qui chante elle aussi et Grand-Père s’est illustré en tant que co-fondateur des Petits Chanteurs à la Croix de Bois : quand France apparaît, c’est la grande famille de la musique qui s’agrandit.

Et durant toute son enfance, à Paris pendant l’année scolaire ou à Noirmoutier pour les vacances, la musique l’accompagne sans faillir. Cours de piano et séances de guitare avec ses deux frères jumeaux se suivent et ne se ressemblent pas. Déjà tentée par le métier, elle forme d’ailleurs avec eux un premier ensemble “maison”.

Décidément précoce, elle fait même un premier essai de voix le 11 juillet 1963. Essai qui se révéla plus que concluant puisque 4 mois plus tard, elle enregistre son premier titre sous les bons auspices de son père : Ne sois pas si bête. Elle a tout juste 16 ans et son succès est immédiat.

La copine du temps des yé-yés

200 000 exemplaires vendus : pour un coup d’essai c’est un coup de maître que réussit la jeune France. Figure de proue de la vague yé-yé, elle est aussitôt propulsée au rang de vedette et quitte l’école pour se lancer à fond dans la carrière musicale.

Son père lui écrit un titre qui restera dans les mémoires et sur les lèvres de générations d’écoliers : Sacré Charlemagne. Une idée folle qui lui fait prendre les meilleures places du hit parade et côtoyer les grandes de la chanson : Sheila et Sylvie Vartan.

Portée par cette même vague, elle va faire la connaissance de Serge Gainsbourg. Auteur-compositeur-interprète déjà connu et reconnu, il va lui écrire une série de titres à succès aux allures faussement naïves et réellement subversives pour l’époque.

Une poupée immortelle

Cette collaboration enjouée va les porter vers les sommets puisque France remporte cette année-là, pour le Luxembourg, le Prix de l’Eurovision avec une Poupée de cire, poupée de son restée dans les annales.

Non contente de rafler la première place auprès du jury, France Gall ravit aussi les cœurs des auditeurs de l’Europe toute entière : elle signera d’ailleurs grâce à ce titre un contrat de 5 ans avec Teldec, célèbre label allemand, qui lancera sa carrière dans ce pays.

Le succès de cette “poupée” ne s’arrêtera d’ailleurs pas là puisque France Gall l’enregistrera en 6 langues différentes !

Cependant, tant de succès ne sont pas faciles à vivre pour une jeune fille encore à l’âge tendre. Aussi, décide-t-elle en 1967 de prendre un peu de recul par rapport à ce métier sur un dernier tube signé Joe Dassin: Bébé requin.

Quand l’amour s’en mêle

En 1973, France entend à la radio la chanson d’un jeune homme encore débutant : Attends-moi de Michel Berger. Une simple chanson qui va pourtant bouleverser sa carrière puisque c’est après l’avoir entendue qu’elle va chercher à rencontrer son auteur puis à travailler avec lui. Avec le bonheur que l’on sait.

Leur premier album commun, quant à lui, sortira en 1975 et s’intitulera tout simplement France Gall. Il illustre les premiers pas de leur histoire d’amour avec des titres comme La déclaration, Comment lui dire et Ce soir, je ne dors pas. Suivront bien d’autres tubes et bien d’autres albums au gré de leurs sources d’inspiration. Ainsi, à côté des chansons romantiques, des titres comme Résiste ou Diego se font l’écho de leurs engagements publics et privés.

Mais dès 1978, France découvre également une deuxième passion : la scène. Là, elle peut s’exprimer librement et donner, comme elle le chante, le meilleur d’elle-même. C’est ainsi qu’elle investit cette même année le théâtre des Champs-Elysées avec un orchestre exclusivement féminin. Et tout au long de sa carrière, chaque nouvel album sera pour elle l’occasion de retrouver son public en concert.

Succès sans frontières

Déjà star dans son pays, France va aussi le devenir aux yeux du monde grâce à l’aventure Starmania : un spectacle et un album au succès exceptionnel qui marquent un nouveau tournant dans sa carrière. En effet, cet opéra rock franco-canadien signé Michel Berger et Luc Plamondon va faire le tour du monde et assurer la célébrité de ces jeunes interprètes au nombre desquels Daniel Balavoine.

Pour faire suite à cet immense succès, il fallait un album à la hauteur : c’est chose faite avec Paris, France et son titre phare : Il jouait du piano debout qui donne un coup d’accélérateur à sa carrière internationale “solo”. C’est en effet grâce à ce titre qu’elle fait la connaissance d’Elton John avec qui elle enregistre le tube Donner pour donner.

Le public est plus que jamais au rendez-vous et l’accompagne de plus en plus nombreux, années après années, albums après albums. Pourtant, en 1988, après la sortie de l’album Babacar, son préféré entre tous, France décide à nouveau de se mettre au vert pendant quelques temps.

Des coups durs et des coups de cœur

Ce n’est que 4 ans plus tard, que France reprend le chemin des studios pour l’enregistrement de l’album Double jeu, en duo avec Michel Berger. 1992, après le décès de Michel Berger, marque un virage vers de nouveaux défis avec d’abord un concert à Bercy en 1993 puis un spectacle plus intimiste en 1994 à la salle Pleyel. Et c’est sans promotion ni presse qu’elle enchaînera un mois de tournée dans toute la France.

Et parce que la vie est toujours la plus forte, elle part aux Etats-Unis, décidée à ne pas se laisser abattre. Coup de cœur pour ce nouveau pays et ses nouvelles sonorités: elle sort en 1996 un album réalisé à Los Angeles, dans le mythique studio Record Plant et avec le concourt des musiciens de Prince, Miles Davis et Frank Zappa.

Un nouveau défi et une nouvelle aventure qu’elle présentera sur M6 lors d’un concert privé acoustique le 26 avril 1997 avant de se retirer. En toute simplicité …


Si le nom de France Gall est tout naturellement associé à celui de Michel Berger, elle a également chanté en duo avec de nombreux autres artistes. Le tout premier fut d’ailleurs Fernand Reynaud avec qui elle entonna Et vlan, passe-moi l’éponge!

Quant au plus émouvant duo, ce fut peut-être celui qu’elle interpréta avec Johnny Hallyday sur la scène de l’Olympia pour lui souhaiter un bon anniversaire.

Autre moment d’émotion, un évènement qui a donné naissance au titre Babacar. Lors d’un séjour en Afrique, France Gall avait rencontré à Dakar une jeune étudiante africaine qui venait d’accoucher d’un enfant qu’elle ne pouvait pas élever. Celle-ci avait demandé à France de le prendre avec elle afin d’en prendre soin. Troublée, elle avait raconté l’anecdote à Michel Berger, qui en fit une chanson.

Dans les années 80, une terrible famine s’abat sur l’Ethiopie. A l’image des chanteurs américains de USA for Africa, un groupe d’artistes français se forme et interprète « chanteurs sans frontières » afin de récolter des fonds pour les Ethiopiens. France Gall et Michel Berger font partie de l’aventure. Avec l’aide de Daniel Balavoine et Richard Berry, ils décident même d’aller plus loin avec « Action Ecoles ». Leur but: récolter du riz auprès des écoliers français et l’envoyer dans les pays touchés par la famine.

Cette expérience lui permet également de découvrir l’Afrique. Plus qu’une découverte, c’est même un coup de foudre. A tel point que France y achète une maison au Sénégal. Elle va régulièrement s’y reposer et s’y ressourcer.

Autre pays pourtant très différent où elle aime à se rendre : les Etats-Unis et plus précisément New York. Là elle savoure une solitude heureuse, goûtant l’anonymat de la ville qui ne dort jamais.

Rédaction : Valérie Thollon

Les titres, paroles et extraits originaux*

La compilation France Gall, collection Artistes de légende est éditée en 2006 dans la collection du même nom dans le cadre d'une opération commercial Toupargel-Agrigel.

REF : Warner Music France – Hors commerce 5051011269127
Année : 2006
Série : Collection Artistes de légende
Collection exclusive Toupargel-Agrigel
® 2006 Warner Music France / NRJ ID – 22 rue Boileau – 75016 PARIS
Fabriqué en France par MPO. ® 2006 Groupe Toupargel – Agrigel

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