France Gall (Presse)

L’article retranscrit

Depuis l’époque des yéyés, elle a fait un sacré bout de chemin France Gall !

Oubliés « Les sucettes à l’anis » et ce « Sacré Charlemagne », désormais c’est elle qui choisit ses chansons que lui compose son musicien de mari, Michel Berger.

En 1975, elle nous fait sa « Déclaration » et c’est à nouveau le succès. Forte sous son apparence de femme-enfant, elle sort un album tous les deux ans avec les superbes mélodies de Berger. Son premier concert, elle le donne au théâtre des Champs-Élysées. Succès total. Puis elle participe à l’opéra-rock de son mari, « Starmania », c’est là qu’elle fera la connaissance de Daniel Balavoine, un duo avec Elton John (« Donner pour donner ») la fera connaître en Angleterre.

Douce, fragile, France déborde pourtant d’énergie, tous ses concerts sont de véritables marathons et le public est de plus en plus nombreux à aller découvrir ce petit bout de femme qui dépense autant d’énergie et qui d’année en année nous semble plus jeune et plus belle.

Mais tout cela n’est rien à côté de sa générosité. Avec Balavoine et son mari, elle décide d’aider les peuples africains et lance l’opération « Action-École », elle part pour l’Afrique et découvre un petit Africain qui lui inspirera son 4 5 tours « Babacar ».

Après avoir chanté le peintre Cézanne, c’est avec un nouveau personnage de légende que France Gall est aujourd’hui dans les hit-parades : Ella Fitzgerald.

Conciliant sa vie de femme, de maman et sa carrière de chanteuse avec un rare bonheur, France Gall a su survoler les ans et les générations, en restant jeune et belle, avec peut-être dans le regard un petit quelque chose en plus …

Magazine : Cool Story
Date : Janvier 1988
Numéro : 92

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